Lundi 13 juin
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14:00
Le ciel s'est paré aujourd'hui de son manteau laiteux et triste. Les gouttes glissent et inondent le parvis avec force.
Les uns ont leurs parapluies faiblards face aux rafales violentes qui tourbillonnent dans la rue.
Les autres courent avec leurs mallettes pour rejoindre leur cage à poule, qu'ils appellent "bureau".
Les derniers attendent, derrière la vitre, et regardent ce manège éphémère qui rend ce moment particulier.
Je fais partie de ce troisième groupe.
J'attends derrière cette porte, seul rempart qui me sépare de l'air libre.
Tout à coup, j'entends un bruit singulier qui se détachait du murmure de la ville et de tous ces navetteurs qui chaque jour immigrent vers la capitale bruxelloises.
Ce bruit qui était rythmiquement aussi précis qu'un batement de coeur. Je me retourne afin de voir d'où provient ce son si particulier.
Une magnifique demoiselle est en train de s'avancer vers la porte qui mène vers l'extérieur.
Sa chevelure brune flottait à chacun de ses pas. Elle portait un top noir qui laissait entrevoir une belle poitrine légèrement opulente sous sa veste en velours rouge.
Le son de ses pas résonnait encore plus dans ma tête, je ne pouvais m'empêcher de la suivre du regard.
Son pantalon en jeans moulant taille basse, mettait en valeur la forme de sa croupe par des tons plus clairs au niveau de son entre-jambe.
Elle s'avance, passe la porte et ouvre son parapluie.
Le cri de l'eau qui s'écrase sur le sol étouffe le bruit de ses pas.
Les uns ont leurs parapluies faiblards face aux rafales violentes qui tourbillonnent dans la rue.
Les autres courent avec leurs mallettes pour rejoindre leur cage à poule, qu'ils appellent "bureau".
Les derniers attendent, derrière la vitre, et regardent ce manège éphémère qui rend ce moment particulier.
Cette magnifique jeune femme a rendu ce moment encore plus unique.
